CITATIONS

Si un jour on se retrouve,
comme ça au coin de la rue,
que le hasard approuve,
qu’on se frôle des yeux.

Crois-tu que les souvenirs,

pourraient tout remuer,
penses-tu que nos sourires,
viendront tout réveiller ?

Bien sûr que le temps passe,
mais il n’efface pas,
l’amour, sauf en surface,
au fond, on n’oublie pas.


Si un jour on se retrouve,
serons-nous assez forts,
pour cacher ce qu’on éprouve,
et conjurer le sort…


Alexandra Julien

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Je n’ai plus de patience pour certaines choses, non pas parce que suis devenue arrogante, mais tout simplement parce que je suis arrivée à un point dans ma vie où je ne veux pas perdre plus de temps avec ceux qui me blessent. Je n’ai aucune patience pour le cynisme, le sarcasme ni la critique excessive. J’ai perdu la volonté de plaire à celui qui n’aime pas, d’aimer celui qui ne m’aime pas et de sourire à celui qui ne veut pas me sourire..

Tiré d’une réflexion du philosophe portugais José Micard Teixeira

LA MORT D’UNE ETOILE
Dans un ciel triste, j’ai repéré un visage, le mien
Face à un miroir, je constatais avec désespoir
Qu’en fait, au fond, j’étais seule.
Pathétiquement seule.
Le bruit des autres couvrait ma propre voix qui ne venait pas ;
Mes joues étaient creusées et mes yeux exorbités.
Je connaissais le regard des autres sur moi
La pitié les envahissait, oui, car j’étais bien laide en vérité.
La fatigue  s’était posée sur moi
Elles me murmuraient : « Meurs, petite étoile, meurs ! »
Et ma lumière faiblit
Le miroir me riait au nez
Ma tombe était creusée.
J’aurais voulu t’appeler, toi, lune brillante
Mais ton dos, légèrement voûté me le déconseillait
Les autres clignotaient et, d’un air dégouté, prirent la  fuite
Pour laisser mourir la plus belle, la plus jeune
La dernière-née des étoiles
Celle que tout le monde admirait, celle que j’étais.
Petite étoile au firmament, petit phare dans le tourment
Celle qui devait faiblir, celle qui plus jamais ne devrait sourire
La petite étoile de l’amour, la dernière chance de l’humanité
Condamnée à finir dans un trou noir
Avec pour seul espoir qu’une autre me remplace
Dans ce monde où il n’y a plus de place
Pour ceux qui sont l’avenir
Pour ceux qui donnent leur vie pour sauver les autres
Une seule petite étoile morte, ce soir, dans le noir:
La perle fée-sorcière.
Marjorie Blanc

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tristesse

Celui qui, avec son indifférence vous fait devenir invisible et absent ne vous mérite pas.

Parfois, l’indifférence et la froideur font plus de mal que l’aversion déclarée
JK Rowling.

J’traînais les pieds et des casseroles
J’n’aimais pas beaucoup l’école
J’traînais les pieds et mes guiboles abîmées
J’explorais mon quartier
J’traînais des pieds dans mon café
Les vieux à la belotte braillaient
Papi, mamie, tonton André et toutes ces pépées
A mes p’tits soins, à m’pouponner
Ecorché mon visage, écorchés mes genoux
Écorché mon p’tit coeur tout mou
Bousillées mes godasses, bousillé sur ma joue
Bousillées les miettes de nous
La fumée du boeuf bourguignon
Toute la famille tête dans l’guidon
Du temps où on pouvait faire les cons
Les pensionnaires, les habitués, les gens d’passage surtout l’été
Joyeux bordel dans mon café
Ecorché mon visage, écorchés mes genoux
Écorché mon p’tit coeur tout mou
Balayée la terrasse, envolé le bout d’chou
Envolées les miettes de nous
Je traîne les pieds, j’traîne mes casseroles
J’n’aime toujours pas l’école
Ecorché mon visage, écorchés mes genoux
Écorché mon p’tit coeur tout mou
Bousillées mes godasses, bousillé sur ma joue
Bousillées les miettes de nous 
Olivia Ruiz

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J’ai pardonné des erreurs presque impardonnables, j’ai essayé de remplacer des personnes irremplaçables et oublier des personnes inoubliables.
J’ai agi par impulsion, j’ai été déçu par des gens que j’en croyais incapables, mais j’ai déçu des gens aussi.
J’ai tenu quelqu’un dans mes bras pour le protéger.
J’ai ri quand il ne fallait pas.
Je me suis fait des amis éternels.
J’ai aimé et l’ai été en retour, mais j’ai aussi été repoussé.
J’ai été aimé et je n’ai pas su aimer.
J’ai crié et sauté de tant de joies, j’ai vécu d’amour et fait des promesses éternelles, mais je me suis brisé le coeur, tant de fois !
J’ai pleuré en écoutant de la musique ou en regardant des photos.
J’ai téléphoné juste pour entendre une voix, je suis déjà tombé amoureux d’un sourire.
J’ai déjà cru mourir par tant de nostalgie et j’ai eu peur de perdre quelqu’un de très spécial (que j’ai fini par perdre)…
Mais j’ai survécu ! Et je vis encore !
Et la vie, je ne m’en passe pas…
Et toi non plus tu ne devrais pas t’en passer. Vis !!!

Ce qui est vraiment bon, c’est de se battre avec persuasion, embrasser la vie et vivre avec passion, perdre avec classe et vaincre en osant, parce que le monde appartient à celui qui ose et que la vie c’est beaucoup trop pour être insignifiante !
Charlie Chaplin

Ne renoncez pas à faire ce que vous voulez vraiment faire. Là où il y a des rêves, de l’amour et de l’inspiration, vous ne pourrez pas vous tromper.

Ella Fitzgerald

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On s’essaie à la vie,
on veut oublier les chambres en enfilades
des échecs,
on regarde défiler les plaisirs,
la solitude,
on sait la sécheresse des mots,
et du cœur,
on voudrait changer d’être, de peau,
de soi,
on hait la demande, l’attente,
le sacrifice qu’il faut payer,
on désire effacer les traces, survivre dans le vide,
on garde seule et vivante la beauté des choses,
on la comprends mieux que les êtres,
elle dilate le cœur , dispense son ravissement,
elle réconcilie soi et le monde,
enfin un.

Sylvie Fabre G

Je sais que je ne rencontrerais plus jamais rien ni personne qui m’inspire de la passion.
Tu sais, pour se mettre à aimer quelqu’un, c’est une entreprise.
Il faut avoir une énergie, une générosité, un aveuglement…
Il y a même un moment, tout au début, où il faut sauter par-dessus un précipice ; si on réfléchit, on ne le fait pas.
Je sais que je ne sauterai plus jamais.

Je ne veux plus croire… Il faudrait construire un pont trop grand pour permettre le passage de l’amour sincère… Le vrai !

Jean-Paul Sartre – La nausée

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Le jour où je me suis aimé pour de vrai
J’ai compris qu’en toutes circonstances, j’étais à la bonne place, au bon moment.Et alors, j’ai pu me relaxer
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle : Estime de soi
Le jour où je me suis aimé pour de vrai
J’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle n’étaient rien d’autre qu’un signal lorsque je vais à l’encontre de mes convictions
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle : Authenticité
Le jour où je me suis aimé pour de vrai
J’ai cessé de vouloir une vie différente et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle : Maturité
Le jour où je me suis aimé pour de vrai
J’ai commencé à percevoir l’abus, dans le fait de forcer une situation ou une personne, dans le seul but d’obtenir ce que je veux, sachant très bien que ni la personne, ni moi-même ne sommes prêts, et que ce n’est pas le moment.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle : Le respect
Le jour où je me suis aimé pour de vrai
J’ai commencé à me libérer de tout ce qui n’était pas salutaire, personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie. Au début, ma raison appelait ça de l’égoïsme.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle : Amour propre
Le jour où je me suis aimé pour de vrai
J’ai cessé d’avoir peur du temps libre et j’ai arrêté de faire de grands plans. J’ai abandonné les mégas projets du futur. Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime, quand ça me plaît et à mon rythme.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle : Simplicité
Le jour où je me suis aimé pour de vrai
J’ai cessé de chercher à toujours avoir raison et me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd’hui, j’ai découvert l’Humilité
Le jour où je me suis aimé pour de vrai
J’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir
Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.
Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois et ça s’appelle : Plénitude
.Le jour où je me suis aimé pour de vrai
J’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir. Mais si je la mets au service de mon cœur, elle devient un allié très précieux.
Tout ceci est … savoir vivre

Charlie Chaplin

Nous ne devons pas avoir peur de nous confronter
Du chaos naissent les étoiles

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Je pourrai te faire croire,
que je n’ai pas pensé à toi,
juste pour rire, juste pour voir,
si tu oses dire pareil que moi.

Je pourrai aussi te raconter,
que j’ai dragué toute la nuit,
pour tenter de te taquiner,
et voir s’il y a jalousie.

Je pourrai te dire que c’est fini,
pour voir si tu me retiendrais,
pour cibler ce dont tu as envie,
un jeu d’enfants, un amour vrai.

Et puis je préfère être sincère,
et te dire que tu m’as manqué,
que je n’ai pas été privée d’air,
mais que tu m’aides à respirer…

Alexandra Julien

gif-Fleurs

Oublie de faire des pronostics, car ils échouent toujours.
Oublie les attentes, car elles déçoivent toujours.
Écoute.
Apprend.
Aime ce qui existe.
Sens le battement de la vie et laisse-toi porter.

Francesc Miralles

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Et si jamais tu passes par là,
en souvenir des jours passés.
Si tu te demandes ce que tu fais là,
entre l’avenir et tes pensées,
avec le présent dans tes mains,
dont tu ne sais plus trop quoi faire,
face au croisement de ton destin,
à vouloir tout et son contraire.
Les questions souvent sont en trop,
tout comme les mots que l’on échappe,
qui nous propulsent dans le saut,
qui font que parfois l’on dérape.

Et si jamais tu passes ici,
dans l’espérance d’un mieux ailleurs,
que tu y restes ou que tu fuis,
en cherchant en vain le bonheur,
je t’inviterai à te poser,
et à fermer doucement tes yeux,
à laisser le bien s’installer,
pour aller doucement vers le mieux.
Je t’inviterai aussi à danser,
sur le flot rythmé de l’existence,
sans avoir peur de chavirer,
entre le gris et l’espérance.

Et si jamais tu passes par là,
dans ce qui fait ton univers,
si tu sens que ta place est là,
sans en comprendre le mystère,
c’est sans doute qu’il te faut rester,
pour mieux apprécier l’ordinaire.
Ce que la vie vient nous confier,
dont on ne fait que trop s’abstraire,
à trop chercher l’exceptionnel,
on ne fait souvent que trop rêver,
en oubliant le naturel,
qu’on ne fait que trop laisser filer.

Alexandra Julien

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Philippe Forest
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C’est l’histoire de deux amis qui marchaient dans le désert. À un moment donné, ils se disputèrent et l’un deux gifla l’autre. Ce dernier, endolori, mais sans rien dire, écrivit dans le sable :
« Aujourd’hui, mon meilleur ami m’a donné une gifle »
Ils continuèrent à marcher, puis trouvèrent une oasis où ils décidèrent de se baigner. Celui qui avait été giflé manqua de se noyer, mais son ami le sauva. Quand il se fut repris, il grava sur une pierre :
« Aujourd’hui, mon meilleur ami m’a sauvé la vie ».
Celui qui avait donné la gifle et sauvé son ami lui demanda :
« Quand je t’ai blessé, tu as écrit sur le sable et maintenant, tu écris sur la pierre, pourquoi ? »
L’autre lui répondit :
« Quand quelqu’un nous blesse, nous devons l’écrire dans le sable où les vents du pardon peuvent l’effacer. Mais quand quelqu’un fait quelque chose de bien pour nous, nous devons le graver dans la pierre où aucun vent ne peut l’effacer ».

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Le bon bois ne pousse pas dans la facilité.
Plus le vent souffle fort, plus l’arbre est robuste.

WIllard Marriott

Quand j’étais gosse, haut comme trois pommes,
J’parlais bien fort pour être un homme
J’disais, JE SAIS, JE SAIS, JE SAIS, JE SAIS

C’était l’début, c’était l’printemps
Mais quand j’ai eu mes 18 ans
J’ai dit, JE SAIS, ça y est, cette fois JE SAIS
Et aujourd’hui, les jours où je m’retourne
J’regarde la terre où j’ai quand même fait les 100 pas
Et je n’sais toujours pas comment elle tourne !
>Vers 25 ans, j’savais tout : l’amour, les roses, la vie, les sous
Tiens oui l’amour ! J’en avais fait tout le tour !
Et heureusement, comme les copains, j’avais pas mangé tout mon pain :
Au milieu de ma vie, j’ai encore appris.
C’que j’ai appris, ça tient en trois, quatre mots :
Le jour où quelqu’un vous aime, il fait très beau,
j’peux pas mieux dire, il fait très beau !
C’est encore ce qui m’étonne dans la vie,
Moi qui suis à l’automne de ma vie
On oublie tant de soirs de tristesse
Mais jamais un matin de tendresse !
Toute ma jeunesse, j’ai voulu dire JE SAIS
Seulement, plus je cherchais, et puis moins j’ savais
Il y a 60 coups qui ont sonné à l’horloge
Je suis encore à ma fenêtre, je regarde, et j’m’interroge ?
Maintenant JE SAIS, JE SAIS qu’on NE SAIT JAMAIS !
La vie, l’amour, l’argent, les amis et les roses
On ne sait jamais le bruit ni la couleur des choses
C’est tout c’que j’sais ! Mais ça, j’le SAIS…
!

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Aujourd’hui, la télévision, la publicité, et ceux qui nous entourent nous ont appris que tout a un prix. Que tout se négocie, s’achète et se revend. Une voiture, une maison, ta bille rouge contre ma bille bleue, ma poupée blonde contre ta poupée brune. Il suffit de se serrer la main, signer un chèque ou saisir un code de carte bleue, et l’objet de nos désirs nous appartient.
Et puis, un beau jour, on tombe sur quelque chose qui ne s’achète pas, qui n’a pas de prix, mais qui, cependant, a de la valeur…L’amour, l’amitié, une balade un soir étoilé ou un matin d’été au bord de l’océan… Qui sait…
Les plus belles choses, les plus précieuses, n’ont pas de prix.

Si vous deviez choisir entre la paix dans le monde et la fortune de Bill Gates, quelle serait la couleur de votre porshe ?
Macklemore.

Le bonheur est un papillon qui, poursuivi, ne se laisse jamais attraper, mais qui, si vous savez vous asseoir sans bouger, sur votre épaule viendra peut-être un jour se poser …

Nathaniel Hawthorne

Je crois que l’amour n’existe pas,
et que c’est à nous de le créer,
qu’il nous suffit d’ouvrir les bras,
sans laisser les coeurs s’apeurer.

Je crois qu’on nous a vendu du rêve,
et que tout ne sera pas facile,
mais que de tout, on se relève,
et nous ne sommes pas si fragiles.

Je crois que l’amour émane de soi,
et qu’on ne peut que le partager,
avec celui qui fera le choix,
de bien vouloir le protéger.

Je crois que l’idée peut être réelle,
et qu’il suffit de la permettre,
en évitant de se faire la belle,
dés que s’affole le baromètre.

Je crois que l’amour dépend de tous,
enfin surtout de toi et moi,
je crois que l’amour dépend de nous,
enfin surtout de ce qu’on en fera.

Alexandra Julien

À quoi tu décides de tenir ?
Et pourquoi ?
Tu n’en sais rien.
L’enfant, lui, tient à un morceau de tissu. C’est rien, mais il y tient. Un morceau de tissu, une chevelure, une peau. Une femme. Des yeux. Un regard. Une femme avec des mots et une façon de mettre tous ces mots-là ensemble. Une façon de se taire et d’hésiter puis de marcher, d’embrasser. Tu crois t’être habitué à la beauté de son visage, et puis, des années plus tard, en rentrant, ça te surprend. Dans le reflet du miroir, un profil en contre-jour et tout ressurgit comme au premier instant quand ça t’est apparu la première fois et que ton coeur a chaviré et s’est mis à battre et que tu ne voulais plus que la vie soit différente de ce qu’elle était à ce moment-là.
À quoi tu tiens et à quoi tu décides de tenir et ce que tu perds à la fraction de seconde où tu la perds.
Je l’aimais.
Elle était libre, brillante.
Elle était belle, elle était drôle.
Je l’aimais.

Wajdi Mouawad

Le bonheur : on le lit sur un visage qui sourit, dans des yeux qui pétillent.
Le bonheur: on court souvent après lui, sans savoir qu’il est là.
Le bonheur est là tout simplement dans le regard d’un enfant qui s’émerveille de tout, dans les paroles de tendresse qui réchauffent le cœur.
Le bonheur, c’est une balade dans la campagne, un feu dans la cheminée, une soirée entre amis.
Le bonheur, c’est d’aimer et de se sentir aimé.

John Rendolph Price

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.

Faites de votre mieux…
Ensuite, ouvrez votre vieux parapluie et promenez-vous tranquillement sous l’averse des critiques qui ne pourront plus vous atteindre.

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Il y a des jours, des mois, des années interminables où il ne se passe presque rien. Il y a des minutes et des secondes qui contiennent tout un monde.
Jean d’Ormesson – Voyez comme on danse –

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Sans compter ce qui peut simplement énerver, agacer à chaque instant. La télévision, un article stupide, la réflexion d’un agent ou de la concierge, il y a quelque chose qui s’affole en vous, une espèce de bête qui a peur… Le petit écureuil dans sa roue. ..Alors on prend un verre comme on prend du coton, de l’ouate. Ou comme d’autres prennent des tranquillisants pour que la douleur se calme. On a tout le temps besoin de quelque chose : c’est ça l’horreur.
Je ne renie rien,
Françoise Sagan – Entretiens 1954-1992

Sans titre

Il y a comme un goût de regret,
quand on se dit qu’on aurait pu,
chasser ensemble le faux du vrai,
lutter contre les déconvenues.

La déception est là,
quand la fierté remplace le coeur,
quand contre soi-même on se bat,
pour tenter de voir le bonheur.

On se trouve idiots,
quand on voit que l’on s’est gâchés,
comme deux marmots,
qu’auraient mieux fait de savoir s’aimer.

Le temps est long,
lorsqu’on attend l’inaccessible,
les illusions,
viennent remplacer l’indélébile.

Il y a comme un goût de regret,
quand on se dit qu’on aurait du,
écouter ce que l’Amour disait,
et que l’Ego a corrompu.

On prend le chemin,
chacun de son côté,
le coeur chagrin,
les coeurs liés.

Alexandra Julien

C’est toujours comme ça que ça se passe, on se met à courir derrière des gens qui nous fuient, on court pendant un long moment, en trébuchant, en titubant, en vain, sans atteindre notre cible qui court plus vite que nous.
Et puis, un jour, on arrête de courir, on se pose, on refait ses lacets, et on fait demi-tour.
Pour cette fois, courir après la vie.

Des bleus au coeur

Vous êtes-vous déjà arrêté pour observer l’expression des gens qui marchent dans la rue ?
N’avez-vous pas envie de les décoiffer ?

Il faut revenir pas à pas
Vers la seule fenêtre ouverte
L’avenir est là
Comme un enfant qui rit.
Il reste assez de jour
Pour guérir une forêt
Assez d’arbres
Pour croire à l’aurore
Un grand coup de ciel sur ta vie
A fait le monde pur
Comme un drap gonflé par le vent.

– Hélène Cadou – En ce visage, l’avenir

Ce ne sont pas les années qui pèsent le plus, mais tout ce qui n’a pas été dit, tout ce que j’ai tu et dissimulé. Je ne savais pas qu’une mémoire remplie de silences et de regards arrêtés pouvait devenir un sac de sable rendant la marche difficile.

Tahar Ben Jelloun

Les feuilles pourront tomber,
La rivière pourra geler,
Je veux rire, je veux rire
La danse pourra cesser,
Le violon pourra casser,
Je veux rire, je veux rire
Que le mal se fasse pire !
Je veux rire , je veux rire .

Jean Moreas.

Le bonheur de demain n’existe pas. Le bonheur, c’est tout de suite ou jamais.
Ce n’est pas organiser, enrichir, dorer, capitonner la vie, mais savoir la goûter à tout instant.

René Barjavel

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J’ai compris que le bonheur, ce n’est pas de vivre une petite vie sans embrouilles, sans faire d’erreurs ni bouger…Le bonheur, c’est d’accepter la lutte, l’effort, le doute, et d’avancer en franchissant chaque obstacle.

Les Yeux Jaunes des Crocodiles – Katherine Pancol



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On dirait que l’on n’a jamais à décider quoi que ce soit ; les choses se mettent en place sans que l’on ait à intervenir.
Berlie Doherty

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Peut-être que nos blessures nous apprennent des choses. Elles nous rappellent d’où on vient et ce que l’on a surmonté. Elles nous apprennent ce que l’on doit éviter à l’avenir.
C’est ce que l’on aime penser, mais ça ne se passe pas toujours comme ça. Il y a certaines choses que l’on doit apprendre et réapprendre encore.
Greys Anatomy

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Les mots restent, quoi qu’on en dise. Longtemps après qu’ils ont été prononcés, ceux qui blessent continuent à faire mal. Ils vivent en nous d’une vie tenace et douloureuse.
Jean-Paul Pinsonneault

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Si nos pensées restent embourbées à cause de sens symboliques biaisés, de raisonnements illogiques et d’interprétations erronées, nous deviendrons, en réalité, aveugles et sourds.
-A. Beck-

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Il a tellement grandi cet été. Il a mangé des tonnes de glaces, il a plongé dans des vagues plus hautes que lui, il a nagé comme un grand, il nous a fait des millions de câlins, il a fait pipi dans la piscine, il a voulu prendre l’avion, faire du surf, aller dans l’espace (me tuer, quoi), il s’est fait plein de copains, il a bu la tasse, il a râlé, il a dormi contre moi, il a fait des tas de puzzles, il s’est extasié face aux couchers de soleil, il a vu des crabes, il nous a raconté des histoires.
Je me suis gavée de lui, je n’en ai pas assez, j’en veux encore mais c’est déjà la fin.
C’était bon, ces longues journées avec le lui de cinq ans. Différent de l’année dernière, différent de l’année prochaine.
C’est peut-être pour ça que, même si je suis heureuse d’avoir eu la chance de pouvoir vivre tout ça avec lui, je suis triste que ce soit fini. À plusieurs reprises, durant ces vacances, j’ai essayé très fort de mettre sur pause, mais ça n’a pas marché. Alors j’ai ouvert mes yeux, mes oreilles, mes narines et j’ai figé ces instants pour ne jamais les oublier.
Le rire de ses cinq ans.
Ses dents de lait.
Son zozotement.
Sa main qui s’accroche à la mienne.
Sa petite voix qui m’appelle maman.
Son nez qui se plisse quand il rit.
Ses bras en arrière quand il court comme Sonic.
Ce matin, je triais les photos, une boule s’est formée dans ma gorge. Je me disais que j’avais du mal à me souvenir de celui qu’il était l’année dernière. Et celle d’avant. Je me disais que ce serait bien que j’arrive à chasser cette nostalgie qui fait de l’ombre à tous les bons moments, avant même qu’ils ne se terminent. Je me disais tout ça et il est arrivé, avec ses dents de lait et son zozotement, je lui ai dit que je l’aimais pour toute la vie, il a réfléchi et il m’a répondu :
– Moi ze t’aime pour toute la zournée !
Virginie Grimaldi

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Quand je ne fais plus aucun bruit,
C’est que je lutte contre mes peurs,
Qui viennent comme ça le jour, la nuit,
Et freinent l’accès au bonheur.
Quand je m’écoute dans le silence,
C’est pour y voir un peu plus clair,
Et pour retrouver la confiance,
Perdue dans le froid de l’hiver.
Quand j’affectionne le mutisme,
C’est pour accéder à la paix,
Qui me rend visite après le séisme,
Pour réparer et prendre le relai.
Quand je m’échappe de la foule,
C’est pour pouvoir aimer les êtres,
Loin de ceux qui me fichent la trouille,
Sous le grand masque du paraître.
Quand je m’entoure de moi-même,
C’est pour étreindre la petite fille,
Et soigner deux ou trois oedèmes,
Que le coeur a eu sous les torpilles.
Quand je ne fais plus aucun bruit,
C’est que je me bats avec moi-même,
Pour toujours croire au beau de la vie,
Et encore pouvoir dire : Je t’aime
Alexandra Julien

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Je me suis assise et j’ai pris ma tête entre mes mains.
Je rêvais de pouvoir la dévisser, de la poser par terre devant moi et de shooter dedans pour l’envoyer valdinguer le plus loin possible.
Tellement loin qu’on ne la retrouverait plus jamais.
Mais je ne sais pas shooter.
Je taperai à côté, c’est sûr.

Anna Gavalda

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Jusqu’à la mort…
Quand on aime on n’oublie pas
On avance malgré la peine
Même si on ne sait pourquoi
On avance quand même
Et si le corps reste debout
continuant d’errer
L’ombre, elle est à genou
Ne cessant de creuser
Elle creuse le trou de l’oubli
D’avoir un jour aimé si fort
Mais quand on aime on n’oublie pas
L’ombre creusera jusqu’à sa mort…
Luz H.

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Bien sûr on a des chagrins d’amour, mais on a surtout des chagrins de soi-même. Finalement la vie n’est qu’une affaire de solitude.

Françoise Sagan

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Je pense que tout est fini
Je pense que tous les fils sont cassés qui retenaient la toile
Je pense que cela est amer et dur
Je pense qu’il reste dorénavant surtout à mourir.
Je pense que l’obscur est difficile à supporter après la lumière
Je pense que l’obscur n’a pas de fin
Je pense qu’il est long de vivre quand vivre n’est plus que mourir.
Je pense que le désespoir est une éponge amère
qui s’empare de tout le sang quand le cœur est détruit.
Je pense que vous allez me renvoyer à la vie qui est immense
et à ce reste des femmes qui ont des millions de visages.
Je pense qu’il n’y a qu’un visage pour mes yeux
Je pense qu’il n’y a pas de remède
Je pense qu’il n’y a qu’à poser la plume
et laisser les démons et les larmes continuer le récit
et maculer la page
Je pense que se tenir la tête longtemps sous l’eau finit par étourdir
et qu’il y a de la douceur à remplacer son cerveau par de la boue
Je pense que tout mon espoir que tout mon bonheur
est de devenir enfin aveugle sourd et insensible.
Je pense que tout est fini.

Alain Borne

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Rien n’est plus magnifique qu’un sourire qui a su combattre les larmes»

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J’aime aussi cette phrase :

Ce qui ne peut danser au bord des lèvres, s’en va hurler au fond de l’âme.»
Christian Bobin, dans « L’autre visage ».

Ce qui danse au bord des lèvres, ce sont les mots, les sourires, les moues. Une chose qui vient de l’intérieur, du ressenti, du cœur à la recherche d’une écoute, d’une résonance ou même d’une contradiction, de tout ce qui peut la rendre vivante…

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Elle ne changeait pas, elle. Quand elle aimait les gens, ça durait toute la vie. Elle ne comprenait pas l’abandon. Cela était une chose énorme, monstrueuse, qui ne pouvait entrer dans son petit cœur sans le faire éclater.
Émile Zola 

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Tout passe et tout reste. Mais le propre de l’homme est de passer.
Antonio Machado

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Se tromper dans ses jugements est un défaut courant, demander pardon est une qualité rare

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Un rêve sans étoiles est un rêve oublié.
Paul Eluard

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La vie n’est pas comme l’un de ces appareils modernes où il suffit d’appuyer sur un bouton pour rejouer le morceau choisi. Pas de retour en arrière possible et certains de nos actes ont des conséquences irréparables.
Marc Levy – Si c’était à refaire

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Il y a tant de gens qui rêveraient de pouvoir tout recommencer, de se retrouver juste avant l’instant où ils ont dérapé.

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8 réflexions sur “CITATIONS

  1. giugibbgil

    L’été à la plage quand il commence à flotter au lieu de soleiller je pèle mêle aussi. Cette boutade inaboutie ayant suffisamment barboté je respect l’auteuse de cette rubrique savourante.

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