Nous sommes en été 1916. Les femmes n’ont pas le droit de vote et ne sont pas considérées comme égales aux hommes. .Augusta et Adeline Van Buren parcourent 8 850 km en 60 jours pour traverser le continent américain, chacune sur sa propre moto.
Augusta est née le 26 mars 1884 et Adeline est née le 26 juillet 1889, à New York. Elles sont les arrière-petites-filles de Martin Van Buren , le huitième président des États-Unis. Elles sont brillantes, enthousiastes et refusent d’être freinées par les limites que la société impose aux femmes de cette époque.
En 1916, Augusta, 32 ans, et Adeline Van Buren, 27 ans, (ou Gussie et Addie, comme on les appelle) sont actives dans le Preparedness Movement . L’Amérique est sur le point d’entrer dans la Première Guerre mondiale. Les sœurs veulent prouver que les femmes roulent aussi bien que les hommes et pourraient servir de despatch rider, libérant ainsi les hommes pour d’autres tâches. Elles espèrent également supprimer l’un des principaux arguments pour refuser aux femmes le droit de vote.
Pour leur balade, elles portent des pantalons en cuir de style militaire, un tabou à l’époque.
Le 4 juillet, elles partent de Sheepshead Bay Race Track à Brooklyn, New York, sur des motos Indian Power Plus de 1 000 cc équipées de phares à essence. Les « Indian » sont des motos haut de gamme à l’époque, se vendant 275 $, dotées de pneus Firestone antidérapants.
Elles arrivent à Los Angeles le 8 septembre. Il n’y a pas d’autoroutes à cette époque. Elles doivent faire face à des routes en mauvais état, de fortes pluies et de la boue, des barrières naturelles comme les Rocheuses et des barrières sociales telles que la police locale qui les arrête à plusieurs reprises, non pas pour excès de vitesse, mais pour le port de vêtements masculins.(Jeanne d’arc a été brûlée pour le même motif, 5 siècles plus tôt, mais elle n’avait pas d’Indian.)
Dans le Colorado, elles deviennent les premières femmes à atteindre le sommet de Pikes Peak par n’importe quel véhicule à moteur.
Plus tard, elles se perdent dans le désert à 160 km à l’ouest de Salt Lake City et sont sauvées par un prospecteur qui partage son eau avec elles.
Elles terminent leur trajet en traversant la frontière à Tijuana au Mexique.
Au-delà de toutes questions, les sœurs Van Burens ont effectué l’un des voyages les plus remarquables jamais accomplis, principalement parce qu’elles ont prouvé que la moto est un véhicule universel.
Paul Derkum, Indian Motorcycle Company
Malgré le succès de leur périple, les candidatures des sœurs pour être cavalières militaires sont rejetées. Des articles parus dans le principal magazine de motocyclisme de l’époque font l’éloge des motos, mais pas des sœurs et décrivent le voyage comme des « vacances ».
Un journal publie un article dégradant accusant les sœurs d’utiliser la Preparedness Movemen comme une excellente excuse pour échapper à leurs rôles de femmes au foyer et afficher leurs atouts féminins dans des uniformes kaki et cuir excitants.
Après cette épopée, Adeline poursuit sa carrière d’éducatrice et a obtient son diplôme en droit à l’Université de New York . Augusta devient pilote et rejoint l’organisation internationale de vol féminin fondé par Amelia Earhart, appelée Ninety – Nines .
La femme peut,
si elle veut.
Augusta Van Buren
Une grande histoire au féminin 😊👍⭐
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Comme je les aime 🙂
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Oh oui
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Buena hora de viajar… No conocía la historia!! Vaya dos!!
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Realmente no es el momento adecuado para viajar … Pero, puede ser el de soñar 🙂
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MV Augusta. Thanks for this nice story.
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Thanks for reading it
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Voilà une histoire comme je les aime. Quel courage ! Leurs regards et leurs sourires sont merveilleux ! Merci de nous avoir fait partager cette aventure extraordinaire.
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L’aventure d’une vie…
Merci de l’avoir lu
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Je suis un sensible (une caractéristique qui s’amplifie avec l’âge!) et de belles histoires comme celle-ci me touchent. Merci Amélie pour ce reportage qui allie mes deux passions: la (les) femme (S) et la moto!
P.S. Je ne savais pas que tu parlais la langue de Cervantès. Bravo.
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J’admire ces pionnières qui ont fait preuve de tant de courage… Parce qu’il en fallait…
Ps : beaucoup aidée par Google traduction, quand même 🙂
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Bonsoir Amélie. L’histoire du périple de ces deux femmes d’exception nous permet de souffler et de sortir du confinement étroit de notre corps et notre esprit. Nous devons suivre l’exemple et garder l’espoir d’un après corona plein de grands projets. il suffit d’y croire. Bonne fin de soirée. Amitiés.
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Il suffit parfois d’y croire…
Bonne fin de soirée Charef
Amitiés
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Hélas les femmes n’ont pas attendu le confinement pour l’être.
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Pour l’être ?
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Pour être confinées lol !
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Dobre
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Une belle histoire en hommage à ces représentantes d’un gente qui, si elle était au pouvoir, pourraient nous garantir un monde un peu moins con. j’en suis persuadé!
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La volonté de realiser ses rêves… 🙂
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Chapeau bas…
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Des femmes de « tête » !
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Et bon ouiqaunde. Encore qu’on fait plus trop bien la différence… 🍻
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C’est vrai !
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